Depuis l’ère industrielle, la pollution atmosphérique ne cesse d’augmenter. Les émissions de gaz à effet de serre sont causées principalement par la combustion de matières fossiles. Selon le gouvernement du Québec, en 2016, le CO2 constituait 78,3 % des émissions québécoises des gaz à effet de serre. Les végétaux, particulièrement les arbres vu leur taille, contribuent naturellement à purifier l’air. En effet, les plantes absorbent le CO2 et le transforment en sucre, en eau et en oxygène gazeux. Ce dernier est rejeté dans l’atmosphère et nous permet de respirer.
Ce processus appelé photosynthèse est apparu sur terre avec les premières cyanobactéries il y a environ 3.8 milliards d’années. Ce n’est qu’à partir de 1772 que cette réaction commence à être comprise. Son précurseur, Joseph Priestley découvre que les plantes dégagent de l’oxygène. Jean Senebier, quant à lui, démontre la nécessité du dioxyde de carbone dans ce processus. La photosynthèse se produit seulement en présence d’énergie lumineuse telle que le soleil. Tout comme les animaux, les plantes ont aussi besoin de respirer. Elles rejettent donc du CO2 tout en consommant de l’oxygène. Cependant, le taux de photosynthèse des plantes est plus élevé que le taux de respiration, donc les végétaux contribuent naturellement à réduire la quantité de CO2 dans l’air. Ils sont ce qu’on appelle des puits de carbone, ils stockent le carbone à long terme dans leurs tissus (écorce, feuillage,
etc.).
Le CO2 est un gaz à effet de serre. L’effet de serre est à la base un phénomène naturel essentiel à la vie sur terre, sans elle la température terrestre serait trop froide pour permettre la vie sur la planète. Cependant, la quantité de gaz à effet de serre rejetés dans l’atmosphère a considérablement augmenté en particulier le CO2. La principale cause est la combustion d’énergie fossile. Cette augmentation de gaz à effet de serre cause des changements climatiques rapides. Les êtres vivants n’ont pas le temps de s’adapter. Elle occasionne aussi la fonte des glaces et des banquises, l’augmentation du niveau de la mer, la perte d’écosystème, la fonte du pergélisol, des événements météo extrêmes et imprévisibles tels que des périodes de sécheresse et d’inondation.
Les échanges gazeux se font par les stomates des végétaux. Ce sont de minuscules trous situés sous leurs feuilles. Ces orifices permettent d’absorber et de rejeter le CO2 et l’oxygène lors des processus de photosynthèse et de respiration. Ils permettent aussi d’absorber d’autres polluants que l’on retrouve dans l’air tel que l’ozone, les métaux (nickel, plomb, cadmium, etc.), le toluène, le formaldéhyde et plus encore. Les plantes éliminent aussi de la poussière puisque cette dernière se colle aux parois du tronc, au feuillage et aux branches. Les végétaux sont, donc très importants pour avoir un air pur à l’extérieur, mais ils peuvent aussi servir à l’intérieur. En effet, en 1989, la Nasa a mené une étude pour réduire la pollution dans l’air ambiant et a déterminé les 10 meilleures plantes pour filtrer l’air intérieur. Dans leur étude, le palmier d’arec (Chrysalidocarpus lutescens) a gagné le titre de meilleure plante dépolluante.
Au CTRI, le laboratoire d’écologie appliqué et de biorestauration, possède un département de végétalisation qui permet la végétalisation de site dégradé tout en valorisant au maximum des résidus industriels. Le CTRI contribue, donc d’une certaine façon, à un air plus sain pour les citoyens.
Le Centre technologique des résidus industriels a vu le jour en 2000 dans le but d’offrir aux entreprises de l’Abitibi-Témiscamingue et du Nord-du-Québec des expertises et des services techniques à des fins d’innovation, de recherche et de transfert technologique.
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